Femme
Femmes, diamant, larmes, douce peau
Je t’aime, te déteste, ne te comprend
Parfum subtil aux hommes bourreaux
Mes mots, mon âme je te la vends
Femmes, fleurs, sanglot, yeux délicats
Attiré par les demi-hommes
Mensongers, au verbe indélicat
Les vrais hommes, tu les gommes
Femmes, maudit-moi, fuis-moi
Tu jettes mon âme pour des pantins
Dans mes yeux, tu ne vois le roi
Dans tes yeux je suis le clandestin
Femmes, amour, joie, tristesse
Tu remplis mon cœur de questions
Je te hais mais sans toi je suis détresse
De mon cœur, tu es l’addiction
Femmes, tu me tue, tu es caresse
Femmes, tu es de dieu la prouesse
L’homme ne te comprend car tu es du ciel
Tu es à mon palet du miel
Femmes, je t’aime, te déteste
Pour ce que tu es, pour tes yeux
Ta cruauté, la douceur de tes gestes
Pour ta bêtise, tes seins moelleux
Femmes, force, faiblesse
Homme, maudit, qui te blesse
Mon cœur sans toi ne bas
Je suis l’ombre d’un pas
Femmes, je t’aime plus que te déteste
Remplis mon cœur de ton amour
De tes yeux, que j’oublie le reste
Les paysages, les plaines, les alentours
Femmes, je suis poète qui fais l’aumône
D’un mot, d’une rime, je t’illumine
De mes yeux tu es la crémone
Femmes, aimez-moi et fuyez les vermines…