L'arbre, armure mélancolique, Laisse choir ses branches, Ses feuilles, déraciné De ses rêves féeriques.
Sur son écorce une mésange blanche Frappe aux portes de ses rainures asséchées Excusez mon indiscrétion, murmura t'elle Mais que de tristesse dans vos yeux effarouchés
Le destin vers vous m'amène moi si fragile, si menue Pour que dans vos branches je trouve asile Mais pauvre de moi, oh combien je suis déçue De vous voir passer à coté de l'essentiel... Si loin de la vie
Ne me jugez pas trop vite douce colombe Attendez pour cela que tout soit fini Car sous ma cape par les années ternie Mon cœur bat toujours pour....mais je ne peux vous Avouer mon secret