Comme des boules dans la gorge, Des cailloux dans la chaussure Et un ventilateur sur une étagère pleine de feuilles, Le téléphone décroché, Se croyant dans un grand domaine, Agit avec impertinence et naturel Sur le tréfonds de notre humanité
Il perturbe notre mer Et brûle de s'emparer de nos rames, Le téléphone-boule Cherche à faire un charivari
Son mouvement cependant Peut être freiné, Si on remet le téléphone à sa place ; Et si on La traite avec naturel.