Ou la réflexion sur la question métaphysique De l'existence humaine face à l'éternité.
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Depuis la première seconde de ma naissance, Jour après jour, ce jour né se mène en moi. Compte à rebours dans un espace du temps, Echéances graduelles qui martèlent.
Morceaux choisis, jours de chance en balance, Dès à rois, roulettes russes ou jeux de lois ? Cycle perpétuel dans l'univers des gens, Vie tu ailles, vaille que vaille jusqu'à la stèle.
L'émoi de l'émotion qui en dit long, Assis au bord du fleuve de la pensée. De l'autre rive, la dérive vue par ceux qui vivent, La boucle du temps qui fait l'âge du sage.
Les dizaines et la centaine du haut du perron, Comme un chêne sur ses racines bien dressé. En cours de route, c'est la déroute qui arrive, Pas même le temps d'un dernier message.
L'éternité regarde, se délecte, voit passer, Avec l'éphémère pour complice des échéances. Le vivant mortel se motive sans connaitre Le chemin fatal et ses ornières meurtrières.
L'été passé, l'hiver glacial vient s'installer. L'enfant, l'adolescent, l'adulte et la déchéance. Cycle infernal renouvelé, naître, ne plus être Que dans les souvenirs: demain; aujourd'hui, hier.