Nous sommes là à parler de nos fantômes, Que nous évoquons maintes fois Et nous vibrons d’une vigueur contenue, N’acceptant pas de nous confondre Dans la géographie crue de corps nus Prisonniers du territoire quoi qu’il en soit ! Et si nous prenions un autre chemin Confiants, acceptant l’égarement Au lieu de nous morfondre ; En refoulant la lumière De nos yeux ouverts. Le monde s’entre-ouvrant Nous dessillant les yeux, De souvenirs trop vieux, Pour une belle histoire, En délicatesse Sans tristesse Et Sans mouchoirs À la fin !