Plus l’habitude de voir des filles Depuis tant de longues années… Si d’aventure leur est confronté, Tel un oiseau qui perd ses trilles Leur compagnie m’éprouvante, Et la proximité rend plus criante En ma vie, l’absence de féminité. Un jour j’écrirai à une absente Qui plus désormais ne me hante ! Oui je m’en suis à peu près tiré, Pourtant elle à bien failli M’emmener avec elle aussi. Il y a un âge où on ne sait plus siffler Faut-il pour autant persifler Il y a un âge qui fait fi des regrets S’il faut faire un seul pari ; La paix La guerre des sexes si antipathique Celles ceux qui l’attisent pathétiques. Moi qui suis sur la touche J’ai des caresses à la bouche Et désormais comme une souche ; Muet. L’amour serait-il louche ?
