Quelqu'un avait allumé les néons clignotants du néant Puis s'était réfugié aux confins du monde confiant Sous l'aile diaphane en périphérie fate étique Le temps va vous donner aux péripéties pathétiques Fol un feu crépitant vous jette des reflets lubriques Et exagérément la vie s'étire en petits rituels Avec parfois pensées fugaces, remords résiduels Sous un ciel plombé, estomac barbouillé, relents de fiel Les copieux gargouillis du désordre de vos viscères Vous voilà devenu corbeau se posant sur l'aire Juste quelques battements qui soulèvent la poussière Où bien vaisseau majestueux qui s'arête sur l'erre Le temps pourrait vous oublier : Infini confinement Sous ce feu crépitant féroce qui lacère la nuit! Et vous vous endormez pâle sur un radeau d'ennui Pour enfin vous réveiller mâle de désir et d'envies Beffroi qui sonne fait fuir et les ombres et l'oubli C'est l'heure du café, votre belle a chanté, douce sous la douche C'est l'heure du café, votre belle a chanté, douce sous la douche