Se hâtait le vent léger ! Tournant au-dessus des prairies ; Les mélèzes sévères tout décharnés, Aux ramures alaires déplumées À l’aspect étréci Sifflant sur son passage, nous aussi on sait bouger ! Mais toi « ffuitt » ! Tu t’enfuis Sans même te retourner Tu perds le meilleur de ton temps Nous agace et fait ton chenapan ! Aucun projet dans tes voilures ne naît Peu d’intérêt à faire tant de trajets Quand vas-tu te poser, faire des petits… Et par-dessus l’épaule le vent répondit : « Vous êtes bien chatouilleux mes précieux ! » Si je n’étais pas là précautionneux À disperser votre future Potentielle progéniture ! Vous bientôt péririez, Par icelle, étouffés… Allez, pompez la sève, il est déjà tard ! Et bientôt le vert sera en retard Au lieu de me « pomper l’air » ! Faites sortir du vert, du vert, à vos aiguilles, du vert!