Ce n'est pas que je ne les aime pas C'est surtout que je ne les comprends pas Car ce sont des extraterrestres, c'est certain Arrivés en ces temps vraiment lointains Du tout premier empire égyptien Dans un ovni qui s'est crashé Sur les tombeaux d'un mausolée Laissant des milliers de momies de chats Sur le carreau Du tombeau.
Les quelques rescapés Se sont vite multipliés Conservant d'étonnants talents Comme de savoir faire pleuvoir Avec la patte sans plus d'histoire Et seulement en se caressant Négligemment derrière l'oreille A quatre épingles dès le réveil Capables de manger des trucs dégueu qui tachent Sans même se salir un seul poil de moustache Ou de nous toiser un tantinet méprisant Et qu'au demeurant on s'en trouva content Donnant à voir en toute circonstance Une invraisemblable confiance Et pourquoi occuper internet En inexpugnables vedettes Y'a quelque chose de troublant Dans leur comportement Et ces rongeurs, ces lézards Qu'ils traînent devant l'entrée C'est pour mettre le bazar Ou qui sait, se moquer Ils savent qu'on ne mange pas ça mais quand on cuisine du poisson Ils savent dire qu'ils aiment ça Sans avoir besoin de parler Et zut cette manière de nous utiliser En serveur, en majordome, en portier Ils peuvent regarder au travers De leurs yeux fermés L'air de rien, l'air assoupi Ils savent ronronner aussi Sans jamais de représailles Alors que quand on ronfle Ça fiche la pagaille Allez, vous le voyez bien Les chats représentent un mystère Certes de petite taille Et je suis bien certain Qu'en cas de guerre C'est eux qui auront le butin Et comme dit la chanson À la mi-Août Y'a de la joie pour les matous
clin d'œil à "Flo…" dans le tintamarre de la fiesta Seynoise