Mon monde est rempli de couleurs De sons, de musiques et d’odeurs J’ai peur d’ouvrir les fenêtres Tout pourrait disparaître Dans un Giga trou noir Dans la poche du Géant Vers Et couler dans l’infini désespoir D’une naine jaune, d’une géante rouge S’il faut vraiment se méfier de l’univers Le dépeindre comme le pire des bouges On peut pourtant lui prêter la tendresse D’un enivrant sanglot respiratoire Qui confine à l’allégresse Dès que s’envahissent les poumons De la fragrance des Ninon Des Carole, des Barbara Toutes ces dames de balcons Belles fleurs parées de falbalas Qui ne font pas que paraître Au monde Mais qui le font renaître Chaque seconde !