Je n'ai plus rien à dire C'est peut-être que ma vie devrait finir Je ne conçois plus le monde qui va et d'abord comment va Le monde et tout cela, est-ce concevable ?
Je n'ai plus rien à rire C'est peut-être que mes envies ont entrepris de me fuir Être en vie est cependant un sort heureux tant: Cela va De soi; que le monde demeure viable ?
Je n'ai pas non plus de soupirs C'est parce que ma voix ne peux pas sortir Mais je sais bien des chansons, les paroles, quelques la la la Dans une mémoire encore fiable !
À croire que je n'ai jamais su sourire Enfançon j'ai vu ce que l'on peut souffrir Des drôles de vies dolentes et tout ce qu'on ne dit pas Avec malgré tout un sort enviable.
Ma montagne est austère Nous n'y promenons plus Sa magie était naguère Où nous nous étions plu
L'avancée des saisons À mes joues des sillons Font comme une oraison Funèbre à mes passions
Un jour viendra l'oubli Alors plus aucun souci Il faut bien payer le prix Un jour pour toute la vie