Elle portait un nom de reine Elle n’avait pour tout vêtement Qu’ un long ruban à ses cheveux Et du fard autour des yeux. Elle marchait, petits pas insolents ! Je la regardais en songeant Que jamais le monde n’est aussi beau Qu’entrevu sans oripeaux Au travers d’un corps de femme. Ici, là-bas, ailleurs, maintenant Avoir les yeux au bord de l’âme Empli des douloureux soupirs Du trop grand plein de désirs. J’avais le monde au bord des larmes Elle m’arrivait : calme et sereine !