Les coquelicots sans joie refleurissent à l’automne Les amours tôt parfois flétrissent et abandonnent En octobre la lumière devient plus familière Et l’astre sobre allume les fameux lierres Que les abeilles butinent, avides de telle aubaine Accueilles merveilles et mutines rapines; Oracle souveraine ! Sonnets vermeils et jus précieux coulent à tes pieds Juteuse, la treille sanguine jamais n’a tant donné !