Les petits bonheurs subreptices Se lamentent L’amante chamarrée Qui navigue dans mes pensées Vient les éclipser Petits riens à peu près Indicibles
Moi vaurien dans mes braies Invincible ! Trébuchet, gargouillis : l’eau ! Étrange héros, austère tout en haut, Je braille en stéréo, Me jette à l’eau ! Sécher contre la pierre plantée Au cœur du soleil, Un petit sommeil ahuri. Les galets glougloutent Aux goulets qui grincent L’envie au cœur, gringalet Si peu sérieux qui rince Les cieux avec ses yeux Et les plisse pour que la vue s’accomplisse
Bordure ligne au dessus des humains Mâchonnant, moi chamois, Impétrant pénétré Portant le monde, Frémissant : Les narines et le cœur gros De désirs et de doutes… Et la combe ronde et douce Valbelle, l’herbe y pousse avec toute sa faconde La vie pousse : La vie décuplera !
Mon amante chamarrée je la rêve vive Et blonde ou rousse ! Pourtant celle qui nous promène J’écoute sa féminité douce si proche Toi tu n’es qu’un rêve Désarmante timorée ! Accrochée, moule à ta roche Éclipsée chaque marée. Ton châle flotte : enjoué, voile au vent,
Plus jamais ne chantera l’engoulevent ! Toujours me hanteront-elles goulûment Mes amours mortes, amours anciennes, En fortes étreintes de vieux sarments, Portant l’empreinte de nos serments Désertés, déshérents. Mes Amours mortes, Assez ! Assez ! Passez ! Antiennes ! Je vais je veux renouveler le pacte Renouer avec l’autre continent De l’humanité.