Cette fois, tout est prêt ou presque mais à la fin il y aura bien une chose oubliée. Mes affaires font un gros tas sur le canapé Comment tout faire tenir dans le sac ? Je vais encore avoir les épaules broyées. Demain matin, j’aurai juste 2 casse-croûte à préparer (jambon, beurre, cornichons-beaucoup-quelques câpres pourquoi pas, il en reste). Ici la lumière baisse déjà, Hélène, vous, vous avez la mer et sa clarté sauf si elle est en furie. Moi j’ai posé mes lunettes sur mon nez. Et demain je vous emmène avec moi ! Et j’irai dire partout sur mon trajet, bavardant comme une pie ; Elle, c’est Hélène ! voyez comme elle est belle ! Comment ça à moi ! Non Hélène n’est à personne, seulement à elle et encore si elle veut, elle est tellement indépendante vous savez ! Mais elle est avec moi, et comme en général, elle préfère rester chez elle, c’est un vrai cadeau qu’elle vienne cette fois.
Allons ma mie allons ! Prenons le, ce vilain train tout tagué, Et oui ça se fait, j’ai payé pour le faire graffiter 623 « Hélène » partout, tout le tour des wagons et de toutes les couleurs. C’est stupide ! Stupide non, mais un geste gratuit qui coûte un peu bonbon cependant… Pourquoi 623 ! Parce que j’ai vidé mon compte et qu’il restait juste pour une moitié de plus mais une moitié d’Hélène sur un inter-cité ça ne me disait rien même si c’est la mienne - je veux dire ma moitié - quand je l’ai à côté de moi, elle est tout entière, je peux vous l’assurer et on est tellement proche que nos chaleurs se mélangent et que c’est doux et que nous retenons nos respiration. D’ailleurs les autres passagers, je ne sais pas quel effet on leur fait quand on se parle… Ils sont tous partis dans les wagons d’à côté… Tiens le contrôleur ! -Carte de réduction, oui bien sûr la voila !- -Pourquoi je vous ai donné deux billets, mais parce qu’on est deux monsieur le contrôleur : elle, c’est Hélène !
