Le cœur a ses raisons que la raison ignore (Pascal) Il s'emballe, il se calme puis il s'emballe encore Il rythme notre vie, mais pour un cœur aimant Quelque soit la saison c'est toujours le printemps
Je l’ai connu ce temps le croyant éternel Nos âmes à l’unisson volaient a tire d’aile Nous gravions sur les arbres, l’image de nos cœurs Mêlés, dans l’insouciance d’un lumineux bonheur
Puis le vent s’est levé, comme ça, sans prévenir Éteignant de son souffle la flamme de nos désirs Et la pauvre marguerite a moitié effeuillée Périt de notre oubli au début de l’été
Depuis lors quand j’évoque cette prime amourette La première fille fleur qui mit mon cœur en fête J’avoue, désabusé, qu’en amour, le printemps Comme les autres saisons, n’est que trois mois par an.