Apatride de sol, Apatride de cœur Je me sens mal ici, c’est encore pire ailleurs L’amour me rejette, de même que le monde Je me noie dans mes pleurs, la détresse m’inonde
J’erre sur cette terre qui ne veut pas de moi J’ai beau tendre les mains, ou bien ouvrir les bras Je ne suis qu’un paria, on me tient a distance Je soulève le mépris ou pire, l’indifférence
Je donnerais mon âme pour l’ébauche d’un sourire Sacrifierais ma vie à qui saura me dire Viens ne reste pas là, tu as froid, tu as faim Je t’emmène chez moi, n’ai plus peur ! Prend ma main !
Mon cœur saigne d’attendre, cet ange de bonté Cet être de douceur qui me laissera l’aimer En me gardant captif dans le creux de son nid Me couvant de son aile le restant de ma vie
Les courbes de son corps deviendront mon asile Où j’oublierai enfin mon douloureux exil Deviendrai citoyen ce jour et pour toujours De l’idyllique terre, la patrie de l’amour
Mais ceci n’est qu’un rêve dans le froid de mes nuits Apatride j’étais, Apatride je suis Pourtant il m’aide à vivre mes jours les plus noirs Leurrant mon âme en peine d’un utopique espoir….
La vie de ceux qui souffrent, ne tient que par l’espoir de Meilleurs lendemains !