La gauche et le bourgeois un beau jour s’entendirent Pour surpeupler la France, en secret, sans rien dire. Le surnombre amena peu à peu la misère... L'un eut des électeurs, l'autres des bas salaires.
Le bourgeois déclara que le peuple était sien, « Pas du tout » dit la gauche « sans lui je ne suis rien » « Et sans lui moi non plus » rétorqua le bourgeois Alors il faudrait voir dit la gauche aux abois Qui des deux à pouvoir sur ces moutons bêlants. Ils s’attablèrent donc, devisèrent longtemps Pour découvrir lequel était plus exigeant Et punissait le mieux le stupide bétail. A la fin fut conclu un accord général Qui donnait à chacun tour à tour l’usufruit Des laines du troupeau, des agneaux des brebis.
Il s’avéra qu’un jour Marine en promenant Découvrit tout à coup le sort des pauvres gens. Elle alla vers la gauche, alla vers le bourgeois, Exprima sa colère, et ils dirent cela : « Côtoyer le troupeau c’est marcher dans la bouse » Mais nous étions alors en l’an 2012.
Marine décida de prendre le pouvoir Et jeta ces deux-là aux orties de l’Histoire.