Quelque part au désert appelé Sahara Existe une oasis où elle traça des pas Un soir après souper promenade à la lune Dans ce havre de paix au beau milieu des dunes
Etrange sensation de marcher de peu voir S'habituer et puis distinguer dans le noir Les palmiers devenus compagnons de voyage Complices invitation à ne pas être sages
Ne rien dire un moment écouter le silence Observer dans le ciel ces éventails qui dansent Et puis parler un peu de la chaleur du vent Enfin n'importe quoi de la pluie du beau temps
Se rapprocher toucher de son être la peau Embrasser son visage lui caresser le dos Sentir dans son corps l'envie se réveiller A l'intérieur d'elle son antre se mouiller
Contre un de ces palmiers qui lui servit d'appui Il la prit par les hanches et son corps fléchit Débarrassée plus tôt de son blanc vêtement Elle sentit pénétrer son membre conquérant
Le lent balancement de son corps contre lui La caresse intérieure de délices l'envahit Sentir se rapprocher l'instant inéluctable Le retenir encore le tenter maîtrisable
Ne plus pouvoir attendre laisser aller les choses De ces ébats nocturnes faire récolte des roses Finir par sombrer dans un sourd tremblement Jouir fort et longtemps sous ce bleu firmament
Les palmiers s'en souviennent dans cette allée là-bas Du plaisir partagé avec eux une fois S'ils pouvaient comme elle en parler elle prédit Qu'ils en feraient aussi un peu de poésie