Je suis allée là-bas voir l’ancienne maison, J’ai dû fermer les yeux pour revivre l’enfance, Mais tout avait changé, jusqu’à cet horizon, Troublant désert de pierres aux mirages d’absences.
Un coup de vent du soir a pris tous les parfums, Là où j’avais vécu d’insouciantes vacances, La terre s’étranglait d’épineux importuns, Le puits avait longtemps gagné l’indifférence.
Ce n’est plus qu’en rêvant que je revois encore, Se tenant par la main mes aïeux qui avancent, Sur les ruines d’un champ que leur marche ignore, Aux lèvres leur sourire rayonne d’espérance.
La nostalgie du cœur peut enfoncer ses griffes, S’accrocher à ces joies qui troublent la pensée, Lorsque les souvenirs s’animent, ébouriffent Nos cheveux vieillissants aux portes du passé
En haut de la colline au milieu des grand bois Je n’irai plus grand-mère, les lauriers sont coupés ! Grand-père je voulais réentendre ta voix, Cache-cache, un deux trois! Où êtes-vous cachés