Quand on a plus le cœur de la belle mouette Ailes livrées aux cieux dans un vol gracieux, Semblable à des lettres lancées par le poète, Qu'un vent de destinée emporte tel un jeu.
Ivre de liberté, perçant le bel azur, Écartelant le ciel d’un trait de plume sage; Saisissant l’infini bien au-delà des murs, De sa plume l'Aède perce la blanche page.
Et d'un trait de lumière enchanteur, sur un fil, Il épie un espace, voir, repousse le doute, Essayant d'échapper à l’envol juvénile De quelques vers légers croisant une déroute.
Je sais une aile sage et folle en mon cœur, Des mots de poésie vivant d’obscurité, Qui d'un élan frileux en muette douleur S’élancent brusquement tel l'oiseau sur un quai...