Mes amis sont les bois, la rivière si douce C'est l'écho de leurs voix qui vers le ciel me pousse, Épuisant mon regard sur les pentes sereines, Sur les monts écorchés aux millénaires peines.
Puis dans son océan afin de disparaître, De ses folles ruades je veux bien me repaître Je chavire, me noie à poursuivre ses vagues, Atlantique furie, avec toi je divague...
Je connais l'horizon, que nul ne peut saisir Alors je mets ton nom sur ma peau de désirs Dans l'iris de mes yeux j'accrocherai son ciel Pour d'angéliques nuits où cacher mes soleils.
Lorsque, pays de cœur malgré tes blancs nuages Je peins de nostalgie quelque oiseau de passage, J'accroche mon amour sur leurs ailes fragiles, Aux traces de leur ombre elles seront mon île.
Alors je m'en irai, avec, sous mes paupières Un peu de cette terre qui m'a rendue si fière, Au cœur, une chanson pétrie de liberté, Je crierai de là-haut! :"- Voyez mes Pyrénées"....
