Regarde moi, écoute moi, quand je te parle... Je voudrais tant que, à la petite que je suis, Tu apportes l'importance qui me manque, Celle qui me dirait que pour toi j'existe...
Celle qui me dirait que pour toi je vis, Alors, en attendant, dans mon coin je me cache Dans mon chemin de sable , je m'exile Enfouie au fond de mon buisson monospace
Dans ma tête, résonnent les paroles incessantes De la belle et jeune Italienne Gigliola Qui hurle sa douleur d'un amour d'une enfant Interdit, car... NON HO L'ETA !!!
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Dans mon rêve, j'ai été doucement transportée Des milliers de papillons en Maman m'ont changée Ils ont pris soin de coucher le bébé Près de moi, dans un berceau doré.
Sur ma joue, rose de froid, une larme a perlé Un noeud étrange dans ma gorge asséchée, Drôle de sentiment de peur, de fierté, De bonheur absolu mêlé d'humilité.
.... Ces souvenirs, merveilleux à jamais je les ai gardés Il sont là, rangés, bien au chaud dans mon coeur Je voudrais ne jamais les effacer Pour toujours, me rappeler ce grand bonheur.
Mon rêve n'en était pas un, non plus une utopie. Les années ont passé. Le sable a coulé. Quand je me retourne, que je revois ma vie, Non je ne suis pas "faillie" et j'ai bien existé !!!