Au bord du silence, J’ai repoussé l’absence Et j’ai quitté la terre pour alunir Dans l’harmonie d’un désir.
Astre flamboyant, Vous irradiez tel l’enchantement Comme un ciel qui s’ouvre, Sur le néant inexorable qu’il recouvre.
Dans la joie des premières étreintes, Vous enivrez mes lèvres par vos baisers d’absinthe, Laissez des traînées d’or et quelques rimes, Au creux de mes songes intimes.
Et comme les oiseaux ont des ailes, Vous me parez de vos vers de dentelle Avec une confondante innocence, Vous jouant de mon trouble avec pertinence.