Mon regard parcourt cette ville d’acier et de verre Dans mon building, dans ce quartier d’affaires Moi, avocat d’un homme au cœur de pierre Oh, dans cette ville tout est froid et solitaire
A quelques kilomètres la misère Les gens rament comme dans une galère Leur ciel est barré, couvert Par nos grattes ciels, subjugantes idoles de fer
Cette affaire, est de trop pour mes nerfs ! Plus possible de refouler les sentiments sincères! Dire que j’ai donné mon âme à ce quartier d’affaires !
Dans cet univers de moquette, bois verni et verre Feutré, brillant, interchangeable comme mes confrères Je sens la présence du Mal qui m’a séduit naguère Quand j’oubliais consciencieusement Sa nature meurtrière… Mais Ses ténèbres sont trop épaisses pour un être de chair !
Ma femme m’a épousé pour un solitaire Je n’ai pas de proche, pas de frère J’écris sur cette lettre mes derniers vers Vous trouverez mon corps pendu à la patère