Il n’est de temps ou lieu, où tu ne m’accompagnes, Car tout de par le monde me conduit près de toi. Le parfum du matin, quand la lumière gagne, Le murmure du vent, où résonne ta voix.
J’ai vu les couleurs du soir que la nuit dévoile, Eblouissantes sous l’empire des étoiles. Mais qu’est ce rapporté à l’éclat de tes yeux, Qui suscite à lui seul la magie de ces lieux ?
Je ne veux plus me perdre en futile éloquence. A défaut d’employer des mots cherchés en vain, Daigne écouter mon cœur, il narre ma romance : Déjà hier il t’aimait, mais bien moins que demain.
Et dans tes vieux jours quand tu tiendras cette lettre, Lisant ces quelques lignes, échos d’un autre temps, Je ne serais pas loin, à tes côtés peut être, Admirant le tableau du soleil se couchant.
