C’est un souffle charmant qui rythme son sommeil, S’échappant de ses lèvres à peine entrouvertes. Son corps, apaisé, enlacé par le soleil, Repose à mes côtés, tel une fleur offerte.
Parfois, un doux zéphyr vient se perdre parmi Les cheveux sombres bordant son visage d’ange, Procurant à mon cœur un serrement étrange, À la vue du tableau de ses yeux endormis.
J’aime la caresser des soies de mon regard, Pour rassembler en mon œil les fragments épars, Et ne rien perdre de cet horizon sublime,
Que l’on croit connaître et qui n’est jamais le même, Ayant rêvé cent fois cette vue que l’on aime, Elle reste l’instant magique où l'on s'abîme.