Sur ce lit je t’observe et tu rejoins sans moi Des paradis lointains, là où Morphée t’enlace L’insomnie me tourmente, quant à toi tu reçois De Vénus généreuse, la beauté et la Grâce
En cette douce pénombre qui te rend si sublime Filtrent à travers fenêtre, les éclats de la lune Ils viennent ajouter, en ce spectacle intime De beaux reflets d’argent dans ta chevelure brune
Le bel astre, doux complice, de son clair illumine Les vagues du tissu et le creux de tes reins La beauté de tes formes et fait que je devine Les somptueux trésors sous les plis du satin
Toute ma pensée s’enivre, du sourire sur tes lèvres Comme du drap glissant doucement de ton sein Je sens monter en moi, comme une douce fièvre Quand le long de ton corps, courre l’ombre de ma main
Puis soudain tu rougis, des rayons du matin Le soleil moins timide, vient caresser ta peau La nuit s’en est allée, emportant son écrin Mais pour te sublimer, j’inventerai les mots