A trop aimer l'autre, on s'oublie soi même Quand la mémoire revient un tombeau s'ouvre Des lambeaux d'ego pourrissant en enfer Remontent parfumés d'amour cherchant la lumière
Puis on oublie cet être que l'on aime Et dans le noir soudain on découvre Notre visage oublié flottant dans l'éther Gagné par quelques rides qui pleure sur hier
Un amour d'un jour n'a pas ces problèmes Mais se prive d'un funeste concours Ou le gagnant remporte l'enfer Et le perdant le paradis sur terre
Toucher ton cul pour atteindre ton cœur Un jeu idiot agréable mais éphémère Succédé par la tendresse d'un petit jour Dénudant les sentiments ridicules d'un amour
Caresser ton visage pour enfreindre ton corps Violer tes démons pour trier mes chimères Voyager vers le territoire du non retour Oubliant à nouveau que je meurs à rebours
Mais c'est finit ton emprise s'évapore J'ai retrouvé ma mémoire et ma chair Et libéré de toi, maintenant je cours Pieds nus sur du verre, semblant à présent au velours
Je me souviens de moi a présent, la solitude ne m'effraie Plus Je me souviens de moi...