Les ténèbres peuvent m’entourer, Et les monstres surgis de la nuit Peuvent eux aussi me torturer A l’instar du monstrueux ennui Aussi cruel, aussi odieux Qu’une pernicieuse vipère, Il me plaît de louer les dieux Sages qui me rendent l’âme fière.
Quoiqu’il en soit sur ce noir chemin Parmi l’eau, l’air, la terre et la flamme, Je suis le maître de mon destin Et le chef glorieux de mon âme.
Partout de la désolation Dans cette contrée de misère Où j’ai de la consolation Au fond de mon cœur resté sincère A travers mon glaive flamboyant Devant lequel le monstre aux abois Vocifère tout en louvoyant, Et que m’importe sa vile voix.
Quoiqu’il en soit sur ce noir chemin Parmi l’eau, l’air, la terre et la flamme, Je suis le maître de mon destin Et le chef glorieux de mon âme.
Si je souffre ainsi l’infortune Où l’amertume nourrit mon cœur D’une pugnacité peu commune Au cœur de mon pénible malheur, C’est animé d’une volonté De fer que je relève la tête Dans le dessein de bien affronter La farouche et terrible tempête.
Quoiqu’il en soit sur ce noir chemin Parmi l’eau, l’air, la terre et la flamme, Je suis le maître de mon destin Et le chef glorieux de mon âme.
Quoiqu’il en soit sur ce noir chemin Parmi l’eau, l’air, la terre et la flamme, Je suis le maître de mon destin Et le chef glorieux de mon âme.