Mon félin s'abandonne à la douce paresse... Lorsqu'un vent chaleureux le berce et le caresse, Sous l'ombrelle fleurie, son beau velours frémit ; Son oreille se dresse et s'affaisse, endormie.
Livré, tel un pacha, aux charmes de l'ivresse, Il paraît entouré d'une aura de tendresse. On le croirait épris de volutes d'opium A le voir s'étirer dans l'extase du somme,
Mais non ! Il a ce don, mon insouciant ami, Tout naturellement, ce don qu'envie chaque Homme : Une vie de sagesse où le temps ne se presse...
J'aimerais reposer là, à la bonne adresse, Dans la peau de mon chat, loin de mon ennemi, Ce monde qui s'oppresse et que le stress assomme.