Passent, passent et repassent Sans cesse plus rapaces Des visages anonymes aux nuits noires de crimes Coulent, coulent et déboulent De jours en jours moins douces Des mains rudes et sévères aux plaisirs pervertis. Ondulent, ondulent, bulles Aux contacts plus vides Des corps inachevés dans l'ombre meurtrière. Meurt, à deux meurt à demeure Une âme abandonnée Aux heures viles de son corps Aux plaisirs qui se suivent et s'enfilent sans remords.