Cette main glaçée d'un autre monde A sur moi une emprise absolue. Dès qu'elle voudra que le couperet tombe Je flotterai dans la brume tel un corps déchu.
Tel un garde du haut de son mirador, Elle guette le moindre mouvement, elle veille, Pour que le vieillard sur son lit de mort Plus jamais ne ravive son étincelle.
Elle frappe sans en avoir l'air, Sa noire capuche cachant son visage, Alors se révèle le caractère De cette marâtre sans âge.
Elle ne cessera jamais d'agir, Déchirant les familles, dévorant les coeurs, Et partout nous poursuivra son rire, Tandis que nous regretterons nos erreurs.