Faramineux sommets, apics vertigineux, Enfants de noires laves et de grises fumées. Eaux tombant de rochers qui tutoient les nuées Pour parer tes volcans de chutes argentées.
Embruns volés aux flots par des vents impétueux Plages de sable gris d'écume auréolées, Là où le blanc corail tapisse les lagons Et où viennent mourir tes bras verts et profonds.
Indolence créole, insolence des fleurs, Exubérance folle des grands roseaux sucrés Ondoyant sur tes pentes aux souffles alizées.