L’ombre du soir parmi les chemins creux Vint pour moi comme pour toi par un hasard heureux Et cette ombre propice Où la douceur se glisse Miel de ta bouche, Encore en souvenir me touche. Tes cheveux doux et fins glissants par tes doigts blancs, Comme l’eau d’un ruisseau, parmi roseaux pliants. Et cette odeur légère qu’en ne la connaissant ne se percoit Qui m’appele vers toi et me prie de rester, Le plus longtemps possible- en guise d’amitié.