M’évader dans les sinuosités du mur Ma main qui les contourne et mes yeux qui saturent A regarder trop près ce vicieux labyrinthe A chercher avec folie celui dont l’étreinte Est mortellement connue ; guettant le minotaure Aussi gros qu’une fourmi dans ce mur qui dévore L’horizon de ma vie. Je vois le fil d’Ariane Venant me secourir, qui s’étend et profane Tout l’angle du plafond pour y créer l’arène D’une belle araignée qui sans aucune peine Se délecte d’un met qu’elle avait momifié ; C’est la fourminotaure que je vois trépasser !