Je partirai un soir d’automne Sur les chemins bleus des rivières monotones, Courbée, sous les vents emportés, Les yeux clos, par les larmes seules guidée.
Sur les sentiers, des cailloux de la solitude, Perspective prévisible d’un hiver rude, Je traverserai les champs de l’amertume Tête baissée, traînant le pas sur le bitume.
Je partirai… au-delà des frontières de brume Chercher un ailleurs, un nouveau coin de fortune.