L’encre s’écoule de mes veines Les mots filent de mes doigts Et s’échappent sur la feuille, Particules de mon coeur meurtri. Le soleil brûle, le sang noirci S’irise de mille feux. Traître, le vent emporte les effluves de mon esprit Par delà les déserts… La lumière pâlit les mots Qui s’effacent sous l’emprise du temps. Enfin, la feuille jaunit, Craquèle par endroits, S’effrite et tombe en poussière Que le temps conserve pour l’éternité .