Il y a à travers les cils des éclairs de laque noire Qui rendent ses regards bien plus que païens... Et vous ne savez que regarder, de cette peau ivoire Ou de ses lèvres rouges, ou de ses belles mains.
La goutte de cristal, dans le creux de sa poitrine, Offre des arcs-en-ciel à chaque battement de cœur, Et vous savez bien que ce qu’en vous elle devine Restera secret car de l’amour elle a encore peur.
Si d’autres gorges ont reçu, comme scapulaires, Ce même bijou qui faisait de vous leur amant, Il n’y en a qu’une, qui dans vos nuits solitaires, N’ayant jamais dit oui provoqua vos tourments
Oh ne prenez pas maintenant ces airs de martyr ! Il fallait bien qu’une belle ose enfin vous dire non, Et sur vos mélancolies n’allons pas nous appesantir, Demain, ou après-demain, vous aurez oublié son nom.