Disque diffus aux pâleurs d’autres temps, L’astral ove de ré, livide mais beau, S’éveille des toits du lycée Clemenceau : Héliaque hommage aux soldats d’antan.
Plus loin, Saint-Pierre, décrétale, nous écoute. En son chœur, sur son marbre, nos vœux s’apposent. Plaste, aux pieds de vos âmes, en paix éclose, L’aurore toute blanche romane la voûte.
Oh ! Cieux ! Que cette neige jamais plus ne me quitte ! Que mes yeux pour toujours en ses formes se fondent ! Qu’ils aiment comme elle embellir toute courbe !
Oh ! Dieux ! Que ma plume sans cesse ne palpite Dans l’azure libérée de cette aube faconde : Le flocon éphémère revêt l’austère tourbe.