On parle souvent de monter au sommet Ou de tomber bien bas. Perso je n'oscille pas tant que ça.
Je me laisse planer Au gré des courants d'air Et la plupart du temps je ne fais que tourner Tourner tourner tourner en l'air.
Toute l'astuce est de faire croire Que ces cercles sont calculés : Je choisis le moment et le lieu, l'idée Qui me feront le mieux stagner.
Oui, parce que planer C'est aussi dominer Avec l'idée d'être là-haut Tout là-haut bien perché.
Moi je parle surtout du côté immobile, Celui qui fait qu'on peut tout survoler Sans qu'on avance d'un cil.
Stagner semble alors plus approprié Ou simplement moins déguisé. On s'embourbe dans la vie Comme en traversant un marais.
Un pas en avant, on enterre le pied Une fois marqué, on le fait glisser Un pas en arrière, mais l'effort est fait, Et on recommence la danse du marais.
La paume en avant, parce qu'on est paumé C'est la manière dont on essaye tous d'avancer.