Dans l'attente d'une vibration, D'un frisson de passion ; Dans l'espoir d'un message, Mes humeurs sont un carnage.
Dans le reflet de l'écran muet Je vois enfler l'impatience, La solitude accapare mes pensées Qui bourdonnent dans le silence.
J'ai cru avoir plu En tout cas je l'ai voulu, J'ai rêvé ce désir, Ou mal su me mentir ?
Parce que mon téléphone Sans pitié, continue à se taire, Et que même s'il sonne Ce n'est pas ton nom qui s'éclaire.
Pourquoi ne m'appelles-tu pas ? Pourquoi ai-je capturé cette image de toi ? J'aurais voulu me jeter dans tes bras, Alors que tu n'avais fait que me frôler les doigts.
Passe à côté de moi Et souris moi ; Assieds toi près de moi Et regarde moi.
Si je ne peux que rêver de toi Je veux le faire de sang-froid Avec tes yeux prisonniers des miens, Envahie par le souvenir de tes mains Dans lesquelles j'irais creuser mes reins Sur des rythmes cubains. Je veux me saouler de ton parfum, M'échapper de la force de ton maintien Pour y rester finalement jusqu'au matin Le corps collé contre le tien.
Je pourrais te supplier Pour que tu arrêtes de me hanter Que je puisse aller me coucher Sans te sentir me manquer.
Viens m'aimer s'il-te-plaît, Et éloigne moi de toi ; En venant vivre à travers moi Rend moi un peu de liberté.
Transforme mes envies obèses Qui me bouffent, qui me pèsent En une boulimie de caresses Dont je devine la tendresse.
Je veux que tu viennes ouvrir Les portes de ma cage Et que sans jamais aucune envie de partir, Tu domptes mon cœur sauvage.