Parfois face aux trop belles choses Je ressens une indescriptible tristesse Qui pose sur ces instants un voile morose Et m'évite de sombrer dans leur ivresse.
Me reste par la suite dans la bouche L'arrière-goût amer de ne pas avoir dégusté Le bouquet subtil d'un bonheur farouche Qui aurait laissé, une fois avalé, Une faim intarissable De moments inoubliables.