Pourquoi la mort arrache si brusquement nos vies, Comme si elle se débarrassait de mauvaises herbes ; Ni les pires épines, ni les brûlures d'orties, Rien ne peut décrire, lorsque tu es parti, La douleur qui a piqué mon cœur imberbe.
Je maudis l'alcool Qui a pris mes souvenirs Autant que la mort Qui a pris ton sourire.
Chaque fois j'ai peur de vouloir rester avec toi ; Même mon ombre qui va se fondre Avec le gris froid de ta tombe Réclame la chaleur de tes bras.
Le temps a brouillé ton image Et je prends encore peur Quand j'oublie ton odeur, Mais mes larmes révèlent, en bons décodeurs, La netteté des traces qu'a laissé ton passage Sur l'ensemble de ma vie.