Une poudre d’amour Un matin à l’aurore Un nuage couleur d’or Recouvrit notre petite planète
Où sur chaque mur de la palissade Se gravait une histoire Des plus inconcevables Une histoire de blanc et noir
Tout le monde était là Tes amis et ta famille, Des garçons et des filles, Et bien sûr toi et moi Nous étions tous les deux Évidemment très heureux Je pensais à toi Et tu pensais à moi
Tu me fis un sourire Et des yeux malicieux Soudain tu te mis à rire Comme si t’avais tout compris Tu étais heureux Avec ton rire de folie Moi je te voyais toujours Contrairement aux autres autour
Ils étaient tous disparus Il ne restait que toi et moi Je ne te voyais presque plus Mais tu étais toujours là Mon pouls était palpable Nous étions sur une plage Les pieds dans le sable Et la tête dans les nuages
Une vague t’interrompit Et s’échoua sur tes pieds L’eau glacée te fit grimacer Comme si une vie Était entrain de s’effacer,
Ton visage s’assombrit Ton sourire s’effaça Et dans tes yeux je vis Qu’un orage éclata,
Cet orage balaya tout Et dans tes yeux gris Il n’y avait plus rien du tout Aucun signe de vie,
Dans un son de tambour Sur tes lèvres s’écrivit «Poudre d’amour» Le bruit s’assoupit,
Dans un silence déchirant Une lumière dans tes yeux