Pas de dieux - car prier pour les morts est trop triste Nul démon - les visages se lavent de sang Eux-mêmes - nulle joie au soleil menaçant Close comme un caillou seule ma tête existe
Les humains animaux de l'ombre trismégiste S'entassent dans mes yeux avec des cris bruissants Et l'écho de leur rire à mourir impuissant Forge des croix de roc que l'or des nuits déchriste
L'infini s'est réduit à pourrir quatre planches Autour de mon corps nu et mort et dessoûlé Tout m'est spectacle jusqu'à l'amour aux dents blanches
Cieux enfers idéaux ah! cessez de hurler ! Je veux goûter muet végétal en mes branches Cette atroce douleur des grands arbres brûlés