Bagdad
Quant, au nom de la Liberté ,
Tombent les bombes
Sur Bagdad… ou ailleurs,
C’est, de la Liberté
Que l’on creuse la tombe,
A Bagdad et ailleurs ….
Ça a commencé une nuit :
La peur , les éclairs et le bruit .
Le président d’un lointain pays
L’avait décidé ainsi ……..
Après , même le jour , plus de répits,
A l’effroi, à la peur, à l’horreur,
Le ciel, à tout moment peut vomir,
La fin , la mort et le deuil .
De la fumée, du sable, pour se cacher,
Une parenthèse, pour un temps oublier…
Mais le ciel se remis vite à cracher,
Le président faucon l’avait demandé .
Il se disait le bien , il désignait le mal
Tapi dans cette belle Mésopotamie.
Mais que n’entend il les râles ?
Sous son enfer, des petits Bagdadis.
Ce président ne le sait pas encore
Si ses bombes sèment la mort,
Elles sèment aussi la haine
Et des générations de peine….
Les dictateurs de Bagdad , de se réjouir,
Un faucon , mais surtout un vrai …
Réussit l’exploit de les faire applaudir
Par ceux là même, qui les haïssaient .
Quand au nom de la Liberté
Tombent les bombes ,
Sur Bagdad… ou ailleurs
C’est, de la Liberté ,
Que l’on creuse la tombe
A Bagdad et ailleurs …..
Claude Meslier le 25 mars 2004