Parfois la nuit quand l'insomnie s'installe Après mille et mille de vieilles ruses Tentant vainement de chasser l'intruse Je m'offre nu au regard des étoiles
Leur délivrant mes si douces complaintes Complices elles rougissent et frissonnent Et me donnant à la folie de l'étreinte Dans la main du plaisir je m'abandonne
Vers quel interdit et vers quel fantasme Je coure ainsi pour apaiser ce corps Qui me réclament encore et encore
De l'Amour et du sang et des larmes D'ou jaillissent de fabuleuses flammes Comme le son du dernier accord