Mes scories, mes aspérités d'âme accidentée Sur Ton tour forcené de Potier Ont percé tes pieds, Ont percé tes mains, Qui n'ont pas tenu fermes en vain.
Car sur la croix Tu es resté - cloué -, Comme perdu Jésus, lamentable supplicié Rendant l'âme pour mon péché… C'est ce que j'ai entendu Aperçu et cru, et Tu m'as pardonné...
Ton Esprit alors prit le relais Pour me tourner encore, en un disciple, Engagé sur le 3 000 mètres steeple (Entre sprint et marathon sans fond) Qui commence à la porte croisée Où la mort pugnace céda devant l'amour et l'éternité.
Entends-tu, toi pour qui Jésus est mort, Qu'il peut donner plus de vie encore A ton existence passagère, Changer ton cœur et ton éphémère Ta circonstance trouble et meurtrière ?