J’ai ouvert les yeux un soir de pleine lune Lorsque celle-ci, de sa splendeur me sourit Et me supplia d’oublier l’amertume Qui m’avait jusqu’alors tant anéantie.
Doucement, elle glissa à mes oreilles Que les contes de fées existaient Et qu’il suffisait que je sorte du sommeil Pour enfin jouir de ce que Dieu me donnait.
Un doux instant de Saint Partage Des mises en scène, des fous de rire L’impression de vivre comme sur un nuage Comme si de Nous bien loin était le pire.
Une excitation perverse : celle de Vous voir rougir Mais que révèle cette apparente intimidation ? Serait-ce l’envie de succomber au Désir Et de mon corps prendre Possession ?
Osez Monsieur avoir de ces arrières pensées Qui, une fois écloses laissent jaillir le Plaisir Car l’amour le plus pur ne connaît d’éternité Que lorsque toute chose est bonne à dire.
Invitons-nous mon Ange à la Danse Non pas celle aux résonances latines Mais celle dont le cœur se met en transe Lorsque l’Amour à l’horizon se dessine.
Laissons nos deux Ames se livrer au Ballet Et au charme exquis de l’ Insouciance Je mettrai sur piédestal l’Homme que Tu es Dans un havre de Paix et de Tolérance.
Et bien que du vin vous ne soyez friand Je vous enivrerai de mon Intime présence Vous écouterai parler de la pluie et du beau temps Et à votre solitude soumettrai Délivrance .
